mardi 6 mars 2007

#02

J'ai vu neuf vies dans le rétroviseur
Une fois c'était parfait
Sur la route, pour poser un cadre,
j'avais incisé mes caoutchoucs au cutter
pour couper cours à toute progression sociale
et j'avais pris le temps de m'imbiber la rate [à défaut prenez un foie défectueux] de cette essence vineuse du fond de ma réserve.
Pour ajouter à ma joie
la pluie tapait fort au carreau et les fossés
inondés comme autant de piscines,
en pédiluves pour galettes découpées.
Le talus franchi, en surplomb à faire le malin
à regarder en bas l'ombre de mon automne
et les résonances des battements de mon horloge interne
"C'est neurologique" je me disais, "une mycose de l'esprit"
A faire dans le graveleux, des boîtes à frire du nylon, des call-girls qu'on appelle, voix de velours et phallus filandreux, l'oeil droit, indiscret, pénétrant saillant des jouets de latex.
_ Le quotas de fesses pour subventionner ce programme _
La peur du vide, l'ivresse de la mort ;
après la petite, la grande, mirifique, audacieuse
Vide _ vice _ vide _ ivresse
Dans cette ambiance de mort je vis une vie
"Qui es-tu toi que j'abandonne ?"
Une vie un peu crane, le crâne rèche
et la mèche en toile, de mèche avec le temps
le temps d'une chute _ CHUT !!!
Il y a des vies hologrammes,
De celles que l'on oublie au bord d'une route
Mais pas de celles qui vous oublient ///

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